Compte-rendu de la CS du Ventoux 2008
Et voici le compte-rendu de cette épreuve, qui s'est déroulée Samedi 07 Juin.
Arrivé la veille, je récupère mon vélo qui m'a été préparé par Look. Un petit tour du parking en "habits de ville" me permet de constater que les réglages semblent avoir été effectués. Le cintre est un peu plus étroit que le mien. Par contre, l'ergonomie a l'air sympa, avec les cocottes Sram Red, fines et ergonomiques.
Outre le vélo, Look m'offre une belle tenue, ainsi que la diététique Overstims pour la cyclosportive.
Par contre, à l'examen des braquets, je suis un peu surpris. J'avais demandé un compact, et j'ai un bon gros développement de pro (53/39 et 12/25). Cela me laisse un peu dubitatif, car il ya 3 semaines j'avais grimpé le ventoux en 34x25 ...
Le vélo essayé est exactement celui-ci (fraichement élu "vélo de l'année 2008" par le Magazine "Le Cycle":
Autre constat dés la veille, le vent est violent, ce qui permet de conserver des conditions de temps correct, ce qui n'est pas le cas 100 kms plus au Nord, car à Valence, il pleut. Je passe la nuit au gite de Lafare, tranquillement, car celui-ci est quasiment vide avec seulement 2 autres cyclistes dans une autre chambre. Du coup, je passe une bonne nuit!
Au lever du jour, le vent souffle en tempête. Je crains le pire pour la grimpée du Ventoux, d'autant que le vent est de Nord, qu'il fait relativement froid. Mais enfin, on verra bien.
A l'échauffement, je suis un peu contrarié, car même si les vitesses et les plateaux passent trés bien, la chaine touche le dérailleur AV sur le grand plateau. Impossible de régler en fonction des pignons la position du dérailleur comme sur un dérailleur Campa! Impossible de mieux régler, malgré un essai sur la butée et la tension du dérailleur - tant pis, cela passera bien comme cela.
Premier constat: 3900m de dénivellé: cela en fait un parcours trés difficile, et pour ceux qui vont faire les 3 Ballons et La Vaujany une bonne répétition.
Autre constat personnel: une moyenne de 146 puls, c'est moins que d'habitude, puisqu'en général, elle est supérieure à 150 sur une cyclosportive. Ceci explique en partie ma performance assez mauvaise, surtout sur la fin du parcours!
Pour ma part, j'entame la course avec prudence, surtout dans l'ascension du Ventoux. Compte-tenu du braquet, je suis souvent en danseuse jusqu'au Chalet Reynard. Mais le rythme adopté est assez régulier et me permet d'intégrer un groupe juste avant le Chalet, car j'appréhende la partie ventée jusqu'au sommet.
Finalement, malgré les bourrasques assez violentes et de face par moment (obligeant à jouer des pignons), cette section se passe pas mal, et juste avant le sommet, j'apperçois J-P. Renaud quelques mètres devant. Au sommet, la température est trés froide (+3°C).
La première partie de la descente s'effectue avec beaucoup de prudence, dans le brouillard jusqu'à la station de ski. La suite est plus sympa jusqu'à Malaucène. Dans les petites bosses qui suivent, j'intègre un groupe conséquent d'une vingtaine de coureurs, dont JP Renaud, et B Crespy. C'est ce groupe (avec quelques unités en moins qui iront sur le petit parcours) qui ira ensemble jusqu'au pied de la cote d'Aurel. La coopération est trés moyenne on va dire, se limitant toujours aux mêmes. Avant d'arriver à Sault, une cassure s'effectue, et j'arrive à prendre le bon wagon, jusqu'au pied de la 2ème montée du Chalet Reynard. Malheureusement, c'est à partir de là que commence une bonne galère. Plus de jus, plus de jambes, impossible de grimper dans les tours, mal de ventre et nausées - bref je n'avance plus. J'effectue alors un bon solo dans toute la montée, doublé par 2 coureurs dont B. Crespy qui a retrouvé des couleurs. Puis la descente, et le final avec un vent terrible trés défavorable. J'effectue la montée du col de la Madeleine tout seul, et me fais rejoindre par un groupe avec J-P Renaud, juste au pied de la dernière difficulté (2kms pour monter à Suzette). Toujours collé, je suis obligé de monter à un train de sénateur, et me fait encore doubler par un groupe conséquent dans cette dernière montée.
Bref, la descente avec le vent dans le dos permet ensuite de rejoindre facilement l'arrivée, et constater au classement que mon éclat m'aura couté une vingtaine de place...
Mais enfin, cette cyclo est quand même trés difficile, et fut un bon entrainement pour la suite à venir:
- Ardéchoise le 21/06
- Défi de l'Ubaye le 28/06
- La Marmotte le 05/07.
Arrivé la veille, je récupère mon vélo qui m'a été préparé par Look. Un petit tour du parking en "habits de ville" me permet de constater que les réglages semblent avoir été effectués. Le cintre est un peu plus étroit que le mien. Par contre, l'ergonomie a l'air sympa, avec les cocottes Sram Red, fines et ergonomiques.
Outre le vélo, Look m'offre une belle tenue, ainsi que la diététique Overstims pour la cyclosportive.
Par contre, à l'examen des braquets, je suis un peu surpris. J'avais demandé un compact, et j'ai un bon gros développement de pro (53/39 et 12/25). Cela me laisse un peu dubitatif, car il ya 3 semaines j'avais grimpé le ventoux en 34x25 ...
Le vélo essayé est exactement celui-ci (fraichement élu "vélo de l'année 2008" par le Magazine "Le Cycle":
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Autre constat dés la veille, le vent est violent, ce qui permet de conserver des conditions de temps correct, ce qui n'est pas le cas 100 kms plus au Nord, car à Valence, il pleut. Je passe la nuit au gite de Lafare, tranquillement, car celui-ci est quasiment vide avec seulement 2 autres cyclistes dans une autre chambre. Du coup, je passe une bonne nuit!
Au lever du jour, le vent souffle en tempête. Je crains le pire pour la grimpée du Ventoux, d'autant que le vent est de Nord, qu'il fait relativement froid. Mais enfin, on verra bien.
A l'échauffement, je suis un peu contrarié, car même si les vitesses et les plateaux passent trés bien, la chaine touche le dérailleur AV sur le grand plateau. Impossible de régler en fonction des pignons la position du dérailleur comme sur un dérailleur Campa! Impossible de mieux régler, malgré un essai sur la butée et la tension du dérailleur - tant pis, cela passera bien comme cela.
Le Profil de cette cyclosportive (enregistrement Polar):
Premier constat: 3900m de dénivellé: cela en fait un parcours trés difficile, et pour ceux qui vont faire les 3 Ballons et La Vaujany une bonne répétition.
Autre constat personnel: une moyenne de 146 puls, c'est moins que d'habitude, puisqu'en général, elle est supérieure à 150 sur une cyclosportive. Ceci explique en partie ma performance assez mauvaise, surtout sur la fin du parcours!
La course - comportement du vélo essayé:
Le vélo est assez sympa, moins réactif que le Giant, encore qu'avec les braquets qe j'avais, c'était assez difficile à évaluer. Le confort est trés bon. Est-ce lié aux roues ou au cadre?, en tout cas bien meilleur que sur mon Giant. Ce qui a été trés marquant pou rmoi, c'est la stabilitié du vélo en descente, pilotage sur et agréable, même avec le vent. Un régal en descente. Au final, j'ai été par contre un peu déçu par le groupe Sram Red, dont les vitesses ne passent pas si bien qu'annoncé. De plus, le réglage de positions intermédiaires sur le dérailleur AV me semble indispensable pour pouvoir parcourir toute la roue libre derrière. La course proprement dite:
Déja, un grand bravo à David qui réalise une belle performance. Il est de plus en plus prés d'une victoire au scratch sur un grand parcours - Il termine 5ème, en passant le Ventoux, détaché et en tête de la course. Le voici en tête de la course entre le Chalet Reynard et le sommet du Ventoux, en échappée solitaire (sport-photo.fr): Et le compte-rendu de David sur son blog: ici.
Pour ma part, j'entame la course avec prudence, surtout dans l'ascension du Ventoux. Compte-tenu du braquet, je suis souvent en danseuse jusqu'au Chalet Reynard. Mais le rythme adopté est assez régulier et me permet d'intégrer un groupe juste avant le Chalet, car j'appréhende la partie ventée jusqu'au sommet.
Finalement, malgré les bourrasques assez violentes et de face par moment (obligeant à jouer des pignons), cette section se passe pas mal, et juste avant le sommet, j'apperçois J-P. Renaud quelques mètres devant. Au sommet, la température est trés froide (+3°C).
Photo sport-photo.fr:
La première partie de la descente s'effectue avec beaucoup de prudence, dans le brouillard jusqu'à la station de ski. La suite est plus sympa jusqu'à Malaucène. Dans les petites bosses qui suivent, j'intègre un groupe conséquent d'une vingtaine de coureurs, dont JP Renaud, et B Crespy. C'est ce groupe (avec quelques unités en moins qui iront sur le petit parcours) qui ira ensemble jusqu'au pied de la cote d'Aurel. La coopération est trés moyenne on va dire, se limitant toujours aux mêmes. Avant d'arriver à Sault, une cassure s'effectue, et j'arrive à prendre le bon wagon, jusqu'au pied de la 2ème montée du Chalet Reynard. Malheureusement, c'est à partir de là que commence une bonne galère. Plus de jus, plus de jambes, impossible de grimper dans les tours, mal de ventre et nausées - bref je n'avance plus. J'effectue alors un bon solo dans toute la montée, doublé par 2 coureurs dont B. Crespy qui a retrouvé des couleurs. Puis la descente, et le final avec un vent terrible trés défavorable. J'effectue la montée du col de la Madeleine tout seul, et me fais rejoindre par un groupe avec J-P Renaud, juste au pied de la dernière difficulté (2kms pour monter à Suzette). Toujours collé, je suis obligé de monter à un train de sénateur, et me fait encore doubler par un groupe conséquent dans cette dernière montée.
Bref, la descente avec le vent dans le dos permet ensuite de rejoindre facilement l'arrivée, et constater au classement que mon éclat m'aura couté une vingtaine de place...
Mais enfin, cette cyclo est quand même trés difficile, et fut un bon entrainement pour la suite à venir:
- Ardéchoise le 21/06
- Défi de l'Ubaye le 28/06
- La Marmotte le 05/07.