Arvan Villars 2008 sous des conditions difficiles
Aprés 2 jours passés dans la région parisienne pour un mariage, avec beaucoup de voiture (et de toxines...), peu de sommeil, j'avais simplement décidé d'accompagner Laurent N. lors de l'Arvan Villars. Départ 05h45 de la maison, sous la pluie. Arrivée au Corbier: pas mieux! Pluie assez soutenue et froid. Je ne prends pas de dossard comme prévu, mais par contre, je me demande si je vais carrément prendre le départ, tellement il pleut. Mais enfin, aprés un week-end vierge de kilomètre, j'ai quand même envie de faire du vélo.
Le départ est décallé à 9h. Je démarre à 08h50, sous une pluie drue, et beaucoup d'eau sur la route. 4 couches, je ne sens pas le froid dans la petite montée de la Toussuire. La descente vers St-Jean est effectuée avec trés grande prudence. Au pied, j'ai trés froid aux chevilles - c'est la première fois que je ressens le froid à cet endroit et de cette façon!
Mon idée est de monter à Montvernier, et d'attendre les premiers pour voir comment se comportent les meilleurs. Malheureusement, et à la vue des conditions, l'organisateur a décidé de shunter cette difficulté! Dommage, j'attends pour rien, et lorsque je descends dans la vallée, j'intègre un groupe du petit parcours. A partir de ce moment, la pluie s'arrête, et fera place au soleil seulement dans la montée finale.
L'allure est tranquille, de même sur le premier kilomètre du Glandon. Et puis, comme je me sens bien, je me mets à rouler plus proche de mon seuil, et puis au seuil. 4 couches, même tout ouvert, j'ai trop chaud, malheureusement. Je sais qu'en mouillant ainsi le maillot, je vais avoir trés froid dans la descente de la croix de fer. Mais enfin, je ne peux pas vraiment changer de tenue maintenant!
Les 2 derniers kilomètres sont infernals. Je les passe le plus en souplesse possible. En basculant, reste les 3-4 kms de la croix de Fer, qui paraissent vraiment faciles aprés le Glandon! Le brouillard enveloppe le col du Glandon, mais n'est plus présent par la suite. J'aurais du m'arrêter dans la Croix de Fer pour prendre le lac de Grand-Maison, avec les premiers rayons de soleil. La vue était magnifique.
J'effectue une descente tranquille, assez frigorifié (6°c au sommet du Glandon). Je fais l'impasse sur le col du Mollard, pour essayer de voir Laurent, comme on vait convenu. Au pied de la Toussuire, la chaleur (relative) est là, avec le soleil qui est maintenant revenu. Je m'arrête pour me changer, et charger les poches de vêtement devenus biens superflus. Je vois passer Raphael Hilaire, puis Nicolas Jandard. Quelques minutes aprés, je repars, et monte d'abord tranquillement, puis me laisse prendre au jeu de rattraper les concurrents. Comme les jambes sont là, je mets alors le paquet, pour retrouver de trés bonnes sensations, en doublant de nombreux concurrents du petit parcours, et même du grand parcours. Sympa de retrouver des sensations sur la fin d'un grand parcours, cela faisait longtemps ...
Au sommet, Laurent n'est pas encore arrivé. Quelques minutes pour me décharger, et me restaurer, je décide alors de redescendre pour aller chercher Laurent. Je le retrouve au pied de la montée finale du Corbier (4 kilomètres de l'arrivée). On grimpe alors ensemble. Evidemment, il a un peu de mal, mais tourne encore bien les jambes, pour atteindre l'arrivée bien content de terminer cette CS de grimpeur avec un ratio dénivellée/kms inégalé dans le calendrier, sur un parcours en boucle!
Statistiques Polar :
- 110kms en 4h50, soit environ 22,7 km/h
- 3300m de dénivelée
- FCmoy/max de 142/177 puls
- Effort polar estimé à 856
Il en fallait du courage pour prendre le départ de cette CS aujourd'hui, avec des conditions trés difficiles. Cela n'a pas empêché les meilleurs de s'expliquer. A ce jeu, Michel Roux l'emporte en solitaire, devant Nicolas Ougier.
Le départ est décallé à 9h. Je démarre à 08h50, sous une pluie drue, et beaucoup d'eau sur la route. 4 couches, je ne sens pas le froid dans la petite montée de la Toussuire. La descente vers St-Jean est effectuée avec trés grande prudence. Au pied, j'ai trés froid aux chevilles - c'est la première fois que je ressens le froid à cet endroit et de cette façon!
Mon idée est de monter à Montvernier, et d'attendre les premiers pour voir comment se comportent les meilleurs. Malheureusement, et à la vue des conditions, l'organisateur a décidé de shunter cette difficulté! Dommage, j'attends pour rien, et lorsque je descends dans la vallée, j'intègre un groupe du petit parcours. A partir de ce moment, la pluie s'arrête, et fera place au soleil seulement dans la montée finale.
L'allure est tranquille, de même sur le premier kilomètre du Glandon. Et puis, comme je me sens bien, je me mets à rouler plus proche de mon seuil, et puis au seuil. 4 couches, même tout ouvert, j'ai trop chaud, malheureusement. Je sais qu'en mouillant ainsi le maillot, je vais avoir trés froid dans la descente de la croix de fer. Mais enfin, je ne peux pas vraiment changer de tenue maintenant!
Les 2 derniers kilomètres sont infernals. Je les passe le plus en souplesse possible. En basculant, reste les 3-4 kms de la croix de Fer, qui paraissent vraiment faciles aprés le Glandon! Le brouillard enveloppe le col du Glandon, mais n'est plus présent par la suite. J'aurais du m'arrêter dans la Croix de Fer pour prendre le lac de Grand-Maison, avec les premiers rayons de soleil. La vue était magnifique.
J'effectue une descente tranquille, assez frigorifié (6°c au sommet du Glandon). Je fais l'impasse sur le col du Mollard, pour essayer de voir Laurent, comme on vait convenu. Au pied de la Toussuire, la chaleur (relative) est là, avec le soleil qui est maintenant revenu. Je m'arrête pour me changer, et charger les poches de vêtement devenus biens superflus. Je vois passer Raphael Hilaire, puis Nicolas Jandard. Quelques minutes aprés, je repars, et monte d'abord tranquillement, puis me laisse prendre au jeu de rattraper les concurrents. Comme les jambes sont là, je mets alors le paquet, pour retrouver de trés bonnes sensations, en doublant de nombreux concurrents du petit parcours, et même du grand parcours. Sympa de retrouver des sensations sur la fin d'un grand parcours, cela faisait longtemps ...
Au sommet, Laurent n'est pas encore arrivé. Quelques minutes pour me décharger, et me restaurer, je décide alors de redescendre pour aller chercher Laurent. Je le retrouve au pied de la montée finale du Corbier (4 kilomètres de l'arrivée). On grimpe alors ensemble. Evidemment, il a un peu de mal, mais tourne encore bien les jambes, pour atteindre l'arrivée bien content de terminer cette CS de grimpeur avec un ratio dénivellée/kms inégalé dans le calendrier, sur un parcours en boucle!
Statistiques Polar :
- 110kms en 4h50, soit environ 22,7 km/h
- 3300m de dénivelée
- FCmoy/max de 142/177 puls
- Effort polar estimé à 856
Il en fallait du courage pour prendre le départ de cette CS aujourd'hui, avec des conditions trés difficiles. Cela n'a pas empêché les meilleurs de s'expliquer. A ce jeu, Michel Roux l'emporte en solitaire, devant Nicolas Ougier.
Dommage que les conditions météo n'étaient pas là. Car ce coin des Alpes est magnifique, et le parcours de cette CS vaut vraiment le détour en temps normal. Une autre fois!